Origines Précoloniales

Située au centre de la Côte d’Ivoire, la région de Gbêkê possède une histoire riche et profondément ancrée dans les dynamiques sociopolitiques et culturelles des peuples autochtones, principalement les Baoulés. Ces derniers, un sous-groupe Akan, se sont établis dans la région au XVIIIe siècle après avoir migré depuis le Ghana, fuyant les conflits avec l’empire Ashanti. À leur arrivée, les Baoulés ont assimilé ou repoussé les populations locales, notamment les Gouro et les Sénoufos.
Le nom « Gbêkê » dérive de « Gbékékro », signifiant « village de Gbéké » en baoulé, en référence au chef Gossan Gbéké, une figure marquante du XIXe siècle, reconnue pour son rôle de médiateur et de chef militaire.

Création et Développement Administratif

En 1858, sous l’autorité du roi Gossan Kwa Gbéké, un marché rural fut établi à Gbékékro, devenant un centre économique régional. À partir de 1900, la région a connu une transformation majeure avec l’arrivée des colons français. Ces derniers ont structuré la ville de Bouaké, anciennement Gbékékro, en développant des infrastructures modernes, notamment le chemin de fer Abidjan-Niger en 1912, ce qui a favorisé un essor économique et démographique.
Depuis 2011, dans le cadre de la réorganisation administrative nationale, Gbêkê est devenue l’une des 31 régions de Côte d’Ivoire, regroupant les départements de Bouaké, Sakassou, Béoumi et Botro. La région de Gbêkê a été créée en 2013 par le décret n° 2013-294 du 02 mai 2013 portant érection de trente et une (31) Régions, Circonscription Administratives, en Collectivités Territoriales Régionales.

Évolution Politique du Conseil Régional de Gbêkê

Le Conseil régional de Gbêkê, créé lors des élections locales d’avril 2013 dans le cadre de la décentralisation, a permis une participation active des populations à la gestion locale. Cependant, son évolution politique a été marquée par des défis significatifs.
Élections Régionales et Administration
En mars 2013, après une période de crise politique, Jean-Louis ABONOUA du RHDP remporta les premières élections régionales. En 2018, Feu Jacques MANGOUA, du PDCI-RDA, fut élu président du Conseil régional, mais ses ennuis judiciaires conduisirent à sa suspension en janvier 2022. Cette situation entraîna la mise sous administration directe de l’État, gérée par une Commission spéciale dirigée par le préfet TUO Fozié.
En septembre 2023, Jacques ASSAHORE Konan fut élu président du Conseil régional avec 64,61 % des voix. Sa victoire, perçue comme un signe d’espoir pour le développement local, reflétait un fort soutien des jeunes et des femmes de la région. Jacques Assahoré s’engagea à améliorer la gouvernance et à promouvoir la coopération politique pour stimuler le développement. En 2025, la population régionale est estimée à environ 1,35 million d’habitants.

Initiatives et Projets

En août 2024, un programme triennal 2025-2027, d’un coût total de 12,2 milliards FCFA, fut adopté par le Conseil régional. Ce programme vise à améliorer les conditions de vie des populations malgré un budget limité, témoignant de la volonté de réformer et d’apporter des solutions aux attentes citoyennes.
Administration sous Contrôle Étatique
En raison des dysfonctionnements internes et des tensions politiques, le Conseil régional de Gbêkê continue, en 2025, d’être administré par une Commission spéciale sous la supervision de l’État. Cette situation reflète les défis complexes de la gouvernance locale en Côte d’Ivoire.

Élections Régionales et Administration

En mars 2013, après une période de crise politique, Jean-Louis ABONOUA du RHDP remporta les premières élections régionales. En 2018, Feu Jacques MANGOUA, du PDCI-RDA, fut élu président du Conseil régional, mais ses ennuis judiciaires conduisirent à sa suspension en janvier 2022. Cette situation entraîna la mise sous administration directe de l’État, gérée par une Commission spéciale dirigée par le préfet TUO Fozié.
En septembre 2023, Jacques ASSAHORE Konan fut élu président du Conseil régional avec 64,61 % des voix. Sa victoire, perçue comme un signe d’espoir pour le développement local, reflétait un fort soutien des jeunes et des femmes de la région. Jacques Assahoré s’engagea à améliorer la gouvernance et à promouvoir la coopération politique pour stimuler le développement. En 2025, la population régionale est estimée à environ 1,35 million d’habitants.

Initiatives et Projets

En août 2024, un programme triennal 2025-2027, d’un coût total de 12,2 milliards FCFA, fut adopté par le Conseil régional. Ce programme vise à améliorer les conditions de vie des populations malgré un budget limité, témoignant de la volonté de réformer et d’apporter des solutions aux attentes citoyennes.
Administration sous Contrôle Étatique
En raison des dysfonctionnements internes et des tensions politiques, le Conseil régional de Gbêkê continue, en 2025, d’être administré par une Commission spéciale sous la supervision de l’État. Cette situation reflète les défis complexes de la gouvernance locale en Côte d’Ivoire.

Monsieur le Senateur

Jean-Louis ABONOUA

1. LE RELIEF DE LA RÉGION ET CLIMATS

L’aspect physique du département de Bouaké présente un relief peu accidenté avec des plaines parsemées de filons granitiques.

La Région est caractérisée par un climat de type ‘baouléen’ marqué par quatre saisons : une grande saison sèche (de novembre à février), une petite saison sèche (de juillet à août), une grande saison des pluies (de mars à juillet) et une petite saison des pluies (de septembre à octobre).
La température oscille entre 25° et 38 degrés, avec une pluviométrie qui varie de 1000 mm à 1700 mm et est caractérisée par une grande irrégularité dans le temps et l’espace au cours de la dernière décennie.

2. HYDROLOGIE

L’ensemble de la zone est inscrite dans le bassin versant du Bandama, et plus spécifiquement à cheval sur deux sous bassins : le Bandama Blanc au nord-ouest et le N’Zi au sud et à l’est.

3. RESEAUX ROUTIERS ET CHEMIN DE FER

Routes : réseau routier très dense (10 568 km) dont 333km bitumés, 2487 km non bitumés et 7748 de pistes.

La Région dispose d’un chemin de fer long de 67,25 kms.

Infrastructures énergétiques : 153 localités électrifiées et 503 non électrifiées.

La Région est ensoleillée tout au long de l’année ; ce qui constitue une zone de prédilection pour l’exploitation des énergies nouvelles et renouvelables. Fort potentiel pour l’usage de l’énergie solaire.

Infrastructures (télécommunications): Les 3 opérateurs nationaux de téléphonie y sont représentés : MTN, ORANGE-Côte-D ‘ivoire Télécom et MOOV. Tous les Chefs-lieux de Département et de Sous-Préfecture sont connectés au réseau de télécommunication 3G et 4 G.

Existence d’un Aéroport à BOUAKE qui obéit aux normes nationales. Plus d’un vol par jour. Ce qui rend dynamique la Région et permet de rallier facilement les autres régions du pays (Odienné, Man, Daloa, Abidjan).

4. SERVICES BANCAIRES, ADMINISTRATIFS, MILITAIRES

La Région dispose :

• D’une agence nationale de la BCEAO et de toutes les principales banques du pays (ECOBANK, SIB, BICICI, CORIS-Bank, BACI, Banque populaire, BOA, Société Générale, NSIA, BRS, Banque Malienne de solidarité…)
• Plusieurs infrastructures éducatives, et de sécurité sociale (Université, INFAS, CAFOP, CGRAE et CNPS).
• Un tribunal de première instance et une Cour d’Appel
• La Région de Gbêkê dispose d’un CHU (Centre Hospitalier Universitaire), de 3 Hôpitaux généraux, de plusieurs centres de santé urbains et ruraux ainsi que des cases communautaires dans certaines localités.
• Toutes les forces militaires et paramilitaires sont représentées, Bouaké est la troisième Région militaire de Côte d’Ivoire.

5. INFRASTRUCTURES SPORTIVES

La Région est très favorable aux activités sportives. On y trouve des espaces sportifs disponibles (Stade de la Paix de BOUAKE rénové dans le cadre de la CAN 2023), des piscines privées, le club équestre et bien d’autres.

II- POTENTIALITES DE LA REGION

1. GENERALITES

Les principales activités économiques développées dans la région sont l’agriculture, le commerce, l’artisanat, la sculpture, l’élevage, la pêche et les activités industrielles.

2. LES BARRAGES DE LA REGION

Dans la Région du GBÊKÊ sont présents de nombreux barrages assurant l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine et aux activités agricoles et industrielles

Bouaké est alimentée principalement par le barrage de la Loka situé à l’ouest et par plusieurs petits barrages (Aboliba au sud, Kan à l’est, etc.).

À 80 km au sud-ouest de Bouaké, la principale retenue d’eau du pays est le lac du barrage hydroélectrique de Kossou qui alimente les agglomérations de Diabo, Sakassou et Botro.

3. L’AGRICULTURE

• Cultures de rente

Les principales cultures industrielles sont l’anacarde et le coton. La culture du coton s’est raréfiée dans le département de Bouaké. Les producteurs l’ont abandonnée à cause de la chute de ses prix. Pour la compagne cotonnière écoulée, l’on estime la production du département à huit tonnes.
Les quelques producteurs de la région de GBÊKÊ se trouvent à Bodokro et Marabadiassa, dans le département de Béoumi. Les productions annuelles de ces deux localités s’élèvent respectivement à 809 tonnes et 216 tonnes.
Les deux usines d’égrenage basées à Bouaké reçoivent des productions en provenance notamment des autres régions.
L’on rencontre, par ailleurs, quelques petites plantations de café dans la zone du département de Béoumi et un peu de cacao dans le département de Sakassou. La région produit de grande quantité d’anacarde avec une production de +500 000 T ce qui a suscité l’implantation d’usines et entrepôts, Il existe des forêts classées dans la région dont la superficie globale est estimée à plus de 38.000 hectares. La plupart de ces forêts ont été agressées par des exploitants clandestins.

• Cultures vivrières

En plus des cultures industrielles, les populations de la région cultivent l’igname, le manioc, le riz, l’arachide, le gombo, la tomate, l’aubergine et divers produits maraîchers.

Il existe une trentaine d’organisations dans le secteur du vivrier, avec au moins 6.732 producteurs comptant des organisations spécialisées dont l’Union Régionale des Maraichers du Gbêkê (URMAG : 438), l’Union des Producteurs de Maïs (UPROMAS : 1828) et la Plate-forme Manioc de Bouaké (PIM-Bouaké : 1290).

Productions annuelles :

• Igname : 19 363,65 T, Arachide : 5 210,35 T, Banane : 5 978,24 T, maïs : 24 398,19 T, Oignon : 4 138,11 T

4. L’ELEVAGE ET LA PECHE

Les principales activités d’élevage concernent les bovins, les ovins, les caprins, la volaille, les porcins et l’aulacodiculture (élevage d’agoutis).

Il existe 12 marchés à bétail :

La pêche est pratiquée principalement à Béoumi et à Sakassou sur le lac de Kossou

  LE COMMERCE

L’activité commerciale est particulièrement développée dans la Région de GBÊKÊ plus particulièrement dans le chef-lieu de département. L’on y trouve des magasins de vente de produits vestimentaires, alimentaires et divers autres articles.

• Il existe plusieurs grandes surfaces (CDCI, CITYDIA, BON-PRIX, JUMIA, AFRIMARKET…)
• Bouaké constitue un carrefour commercial important, et abrite à cet effet un marché de gros de renommée sous régionale,
• Des marchés hebdomadaires s’ouvrent dans plusieurs localités.

La commercialisation des engins à deux et trois roues s’est particulièrement développée à la faveur de la décennie de crise qu’a connue le pays. L’une des préoccupations majeures actuelles des commerçants et de la mairie de Bouaké, est la construction du grand marché sinistré depuis février 1998.

6. L’INDUSTRIE

L’activité industrielle reste importante dans la Région de GBÊKÊ malgré la longue crise socio-politique.

L’on dénombre trente-sept entreprises industrielles installées dans la commune de Bouaké qui ont pour activités principales la fabrication de cigarettes, la trituration de graines de coton, le décorticage d’anacarde, la filature et le tissage en plus de la teinture, l’égrenage du coton, la distillation de l’alcool et la manufacture du bois.

On peut citer entre autres :

• LES ETABLISSEMENTS ROBERT GONFREVILLE (textile)
• OLEHOL INDUSTRIES S.A (EX TRITURAF, huilerie)
• CIDT (traitement de coton)
• SODIAL-CI (fabrication d’alcool)
• SOFITIS (fabrication de sachets et emballages)
• SITAB (cigarettes)
• OLAM (agro-industrie) etc,

A plein régime, ces entreprises sont en mesure d’offrir un peu plus de 6.000 emplois.
Le chiffre d’affaires global est estimé à plus de 147 milliards de FCFA avec une valeur ajoutée de près de 40 milliards de FCFA.

La Région dispose 300 Ha pour étendre sa zone industrielle.

7. CULTURE ET TOURISME

Il existe des sites touristiques dans la Région de Gbêkê:

N’Zi River Lodge (Mamini), Parc animalier de Mitrikro, Poteries de Tanou-Sakassou (Brobo) et de Wassou (Dibri-Asrikro), les tisserands de N’Gattakro (Diabo). Il y a aussi quelques lieux symboliques comme la montagne sacrée Lasson Oka, les rochers Anagaman, la Cour royale de la Reine Abla Pokou (Sakassou), le village d’Akawa, la forteresse de Samory Touré (Marabadiassa).

La Région est connue aussi pour son célèbre carnaval dénommé FOIRE FORUM CARNAVAL DE BOUAKE organisé chaque année.

• AEROPORT, HOTELLERIE

La région dispose d’un aéroport et de divers complexes hôteliers. Bouaké dispose d’un aéroport doté d’un minimum d’équipements pour accueillir des aéronefs d’une certaine catégorie. L’on dénombre dans la région plus de 535 chambres d’hôtel ventilées et 776 chambres climatisées.

A cela, s’ajoutent 28 restaurants qui offrent 3815 couverts, 94 maquis (forme tradi-moderne de restaurant) pour plus de 8000 couverts, des fastfoods de 744 couverts et huit night clubs de 1030 places.

• PARC ANIMALIER

Dans la région l’on trouve des sites susceptibles d’attirer des touristes :

• Le parc animalier N’ziruverlodje situé à 45 km de Bouaké, sur la route de Satama-sokoura,
• N’Zi river Lodge

Une réserve de faune d’environ 8000 ha constituée de plusieurs espèces animales (phacochères, buffles, cobes, céphalophes). Elle est agrémentée par un lac artificiel

• LE MARCHE DE GROS

Il ravitaille les marchés des pays limitrophes (Mali, Burkina Faso, Niger) et renferme un établissement financier et un poste de douane.

• FOIRE COMMERCIALE

C’est en 1960 que la 1ère édition de la Foire Carnaval de Bouaké a été lancée.

Elle se tient chaque année dans le mois d’avril.

Le Carnaval de Bouaké est une manifestation culturelle ivoirienne se déroulant à Bouaké et consistant durant une semaine en la tenue d’une foire et d’un défilé dont l’épilogue reste l’incinération de la statue du carnaval.

• LES DANSES TRADITIONNELLES ET LES POTIERES

Concernant les potentialités culturelles nous pouvons citer

• Le masque Goly de Bende-kouassikro,
• La fanfare traditionnelle de Djébonoua,
• Les potières de Tano Sakassou. Elles sont réunies en coopératives depuis 1986 et fabriquent des objets utilitaires inspirés de la tradition baoulé,
• Les potières de Ouassou
• Les tisserands de N’Gattakro et de Djébonoua.

• LES TEINTURIERES DE DAR ES SALAM

Les teinturières de Dar Es Salam, des expertes dans l’art de la teinture de pagnes indingo qu’on peut admirer sans se lasser.

• LE MONASTERE DE BOUAKE

Le monastère des bénédictines crée en 1962 par les européens a des murs de parpaing. Il sert de recueillement et de retraite spirituelle

III- MESURES DE SOUTIEN A L’INVESTISSEMENT PRIVÉ

 CONDITIONS DE CRÉATION D’UNE ENTREPRISE DANS LA RÉGION

Les conditions de création d’une entreprise dans la région de GBÊKÊ sont les mêmes que celles fixées par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) créé par le Décret n° 93 774 du 29 septembre 1993, sur tout le territoire national. Toutefois :

• Des espaces villageois sont mis à la disposition des investisseurs par l’intervention des élus locaux auprès des propriétaires terriens ;
• Le Plan de Développement Régional et l’Atlas de la région sont disponibles pour faciliter la tâche aux investisseurs ;
• Facilité d’accès aux ressources minière, forestière et en eau par les populations et les services étatiques ;
• Disponibilité des données statistiques à la Direction des statistiques (Démographique, monographique, le flux des transports, l’étendue de l’espace agricole exploitable, infrastructures sanitaires, le nombre de médecins par habitant, le taux d’échanges commerciaux…) ;
• Implication des collectivités déconcentrées et décentralisées (Mairies, Conseil Régional, sous-préfectures, préfectures) dans la facilitation des démarches administratives ; disponibilité d’une main-d’œuvre abondante et qualifiée.

DESCRIPTION DES ZONES INDUSTRIELLES EXISTANTES DANS LA REGION

 Dans le Département de Bouaké, il existe trois zones industrielles :

• La première située au centre nord
• La seconde située au nord est
• Une troisième située à l’est de la ville de BOUAKE couvrant une superficie de 300 hectares. C’est une réserve administrative prévue dans le plan directeur de ladite ville.
• Par ailleurs, les zones d’influence que sont les Départements de Béoumi, Botro et Sakassou sont de potentiels pôles d’attraction et de développement. Ces zones disposent d’espaces pouvant permettre l’installation d’unités industrielles.

ACCES AUX FACTEURS DE PRODUCTION

Une bonne couverture en réseau électrique de Haute Tension, avec un poste de transformateur de plus de 100 KV. 19 chefs-lieux de Sous-Préfectures sur 20 sont desservis, sauf Mamini. Un vaste programme d’électrification est en cours dans plusieurs villages.

Une main d’œuvre qualifiée

La présence d’une université et de Grandes Ecoles Publiques et privées ainsi que des centres de formations professionnelles et techniques.

• PROMOTION DE L’ENTREUPRENARIAT
  • Le Conseil Régional a mis en place un fonds de garantie d’un montant de 225 millions pour accompagner les femmes et les jeunes exerçant déjà des activités génératrices de revenus (AGR) en milieu rural ;
  • Le Conseil Régional travaille en étroite collaboration avec l’Agence Emploi Jeunes ;
  • Existence d’une maison des jeunes à Bouake pour la promotion d’emploi ;
  • Existence de la chambre d’industrie et de commerce dans la région pour faciliter les démarches afférentes à l’entreprise ;
  • Existence d’un cadre de dialogue avec le secteur privé local ;
  • Des échanges permanents ont lieu entre les autorités administratives, politiques et le secteur privé local.
• DESCRIPTION ET ACCES AUX MARCHES
  • Débouchés potentiels des produits de l’entreprise : la Région de GBËKE reconnue comme la deuxième ville de la Côte d’Ivoire est un vaste marché de consommation. Aussi, les Régions sœurs que sont Le Hambol, Le IFFou et même Le Poro qui ont une population élevée constituent également des débouchés pour les entreprises installées dans le Gbêkê. En plus d’autres pays tels que le Burkina-Faso, le Niger et le Mali entretiennent d’étroites relations commerciales avec la Région.
• Demande de consommation (population) : Pour une population de plus de 1 439 832 habitants et un fort taux de croissance, la demande en consommation reste forte dans la Région de Gbêkê.
• Infrastructures logistiques et de distribution : La Région dispose de nombreuses structures de distribution : SOCOCE, BON PRIX, CDCI. En dehors de ceux-ci, les ordinaires locaux restent dynamiques.
• Etat des voies de desserte des localités : Les voies reliant Bouaké et les autres départements (Béoumi, Botro, Sakassou sont bitumées et en très bon état. Les voies non bitumées sont en bon état et régulièrement entretenues. La Région est traversée par un chemin de fer en bon état qui assure un important trafic de transit vers la capitale économique d’une part et, vers le Burkina Faso le Mali et le Niger, d’autre part.

LES DIFFERENTS DEPARTEMENTS GBÊKÊ